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Kenya: Premier cas de mpox à Nairobi

Un premier cas de mpox a été détecté dans la capitale kényane Nairobi, le troisième dans ce pays d'Afrique de l'Est, a annoncé, ce vendredi, le ministère de la Santé.

La maladie, qui fait l'objet d'une alerte maximale au niveau mondial déclenchée par l'OMS, a été découverte sur "une femme de 30 ans ayant voyagé en Ouganda il y a une semaine", précise le ministère dans un communiqué.

"Elle se trouve dans un état stable et est prise en charge dans une unité d'isolement à Nairobi", ajoute-t-il.

C'est la première apparition de la maladie dans la capitale kényane, ville la plus peuplée du pays (4,4 millions d'habitants, selon le dernier recensement de 2019) et comptant des bidonvilles insalubres.

Les deux précédents cas, qui ont été soignés avec succès, avaient été recensés dans les comtés de Taita Taveta (sud-ouest) et Busia (est).

Seuls trois cas positifs ont jusqu'à présent été détectés sur 89 échantillons suspects testés ou en cours d'analyse (79 négatifs, 7 en cours), précise le ministère.

La recrudescence du mpox en Afrique, qui touche la République démocratique du Congo (RDC) et 12 autres pays du continent (notamment le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l'Ouganda), et l'apparition d'un nouveau variant (1b) ont poussé l'OMS à déclencher le 14 août son plus haut degré d'alerte mondiale.

Le directeur général de l'agence sanitaire de l'Union africaine (Africa CDC), le docteur Jean Kaseya, a fait état mercredi de "22.863 cas suspects et 622 décès" liés aux divers clades (souches) du mpox sur le continent au 27 août.

Selon l'OMS, 5.281 cas de mpox ont été confirmés au 25 août sur le continent pour l'année 2024.

Le mpox, appelé auparavant variole du singe, est une maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme mais se transmet aussi entre humains, provoquant fièvre, douleurs musculaires et lésions cutanées.

(AFP)

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